
Enchainement des capitales d’Europe de l’Est
Nos deux plus grandes étapes européennes sont derrière nous : France et Allemagne.
Depuis Passau, à la frontière Allemagne-Autriche, nous enchainons quelques grandes villes européennes entre l’Autriche, la Slovaquie et la Hongrie.
Avec les frontières, il y a aussi l’évolution des idiomes : « hallo », « dobry den » « szia »… Depuis notre langue romane, nous nous sommes familiarisés aux langues germaniques avec l’allemand, pour venir perdre nos repères dans les langues slaves.
Même si nous sommes encore loin du delta, nous sommes aussi loin du modeste cours d’eau que nous avons connu à Tuttligen plus de 1000 km plus tôt. En Autriche nous traversons un pont de presque 2km de large.
En période de crue, les eaux du fleuve ont englouti à maintes reprises les bourgades proches de ses rives. Des travaux pharaoniques ont été réalisé pour les entourer de digues, véritables fortifications pour lutter contre les caprices du fleuve.
L’Autriche nous a enchanté par ses pistes cyclables, son relief et ses vastes forêts. Les tapis de sous-bois alternent entre anémone sylvestre, pervenche et le fort odorant ail des ours -de quoi parfumer nos plats-.
A Linz, découverte d’un curieux mélange de curling et de pétanque, joué sur le goudron : le « asphaltschiessen ». Nous nous transformons le temps d’une partie en supporters d’un joueur enjoué.
La capitale d’Autriche a tout pour nous plaire avec ses espaces verts et son bouillonnement artistique et culturel. Vienne qui a vu naitre et a inspiré de grands noms tels que Mozart, Strauss, Freud et bien d’autres. Dont Klimt, qui est absolument partout, repris sous toutes formes et tous supports. Nous sillonnons Vienne, entre les pistes cyclables arborées, les immenses monuments historiques et musées, le « Prater » (le plus vieux parc d’attractions du monde et aussi un poumon de verdure pour la ville), ou encore entre les bonnes odeurs du « naschmarkt » (de « markt » pour le marché et « naschen », pour grignoter). Pour la symbolique fête du 1er mai, se préparent concerts, animations, contest de BMX et de graf, etc.
A 60Km seulement : Bratislava, capitale de la Slovaquie depuis 1993. La ville a un petit coeur historique plein de charmant. Les alentours sont un curieux mélange de vestiges de l’époque communiste, et de l’arrivée du capitalisme avec d’immenses buildings en construction ou des centres commerciaux flambants neufs où se regroupent toutes les grandes marques internationales.
En Slovaquie, nous avons atteint deux records personnels sur l’Eurovélo 6 :
- de vitesse moyenne sur 50km de ligne droite sur beau goudron, au long de la digue du canal du Danube, avec soleil et vent dans le dos.
- de pénibilité sur piste avec un épais revêtement de fins galets dans lesquels on s’enfonce et on patine allègrement , tout cela agrémenté de vent et pluie de face. Une chose est certaine, le décisionnaire de ce choix de revêtement n’est pas un cycliste averti.
Avec la Hongrie, nous commençons la gymnastique des calculs de conversion. Premier changement de monnaie, nous ne reverrons l’euro que dans bien longtemps.
A Budapest, nous laissons pour la première fois nos fidèles destriers se reposer pour aller affronter les transports en commun de la grande capitale hongroise. Résultat, nous manquons notre arrêt dès le premier bus, mais à nouveau concentrés, nous partons pour une jolie boucle à travers la « Perle du Danube » : relève de la garde au Parlement, immenses halles couvertes -un festival d’étals aussi colorés qu’alléchants-, la plus grande synagogue d’Europe, de petites ruelles animées, etc. Repos et Budapest obligent, nous profitons des bains thermaux. Vieux de plus de 500 ans , ils sont l’héritage de 150 d’occupation ottomane. Pour parfaire ce repos : paprika, goulash et bien d’autres saveurs exultent nos papilles gourmandes.
Nous sommes repartis dans les campagnes hongroises, au fil du Danube, dont les rives sont bordées de maisonnettes, cabanes et pontons de pêcheurs.
Nous approchons de la frontière serbo-croate. Prochaines villes-étapes : Belgrade et Sofia.
😉 😉 😉 je vous ai imaginé un bref instant réaliser que vous aviez manqué votre arrêt de bus et j’ai éclaté de rire….. muacks*
Budapest !! Ville que j’ai fréquenté pendant 10 ans avec mon lycée!
Mais le magyar n’est pas une langue facile ! Et que dire du forint !
J’espère que vous avez pu monter dans BUDA? Avec son quartier des pêcheurs.
On a une vue splendide sur tous les ponts du Danube ! La gastronomie hongroise est agréable !
Et le tokaï? Excellent souvenir des bains!!!
Bonne continuation
Bises à vous Deux
Pierre
Chacune de vos étapes est une nouvelle découverte que nous sommes heureux de partager avec vous deux, atlas et cartes sous les yeux.
Grâce à vous, nous révisons notre géographie, vous ravivez notre mémoire.
Merci merci pour ce passionnant voyage que la magie d’internet nous permet de faire avec vous, en pensée et sans l’effort de pédaler !
Plein de bises à tous les 2
Comment ça, plus d’images ??? Sont tellement réussies jusqu’à présent. Et puis les sujets ne manquent pas avec Vienne, Budapest et les belles campagnes austro-hongroises. Souvenirs d’histoire. Ce n’est que partie remise. Belle route à vous deux.
Salut les amoureux !
Que de kilomètres déjà parcourus…et de belles photos ! Au moment ou je vous écris ces quelques mots, vous ne devez plus êtres très loin du Bosphore point de passage vers l’Asie. Peut être que vous êtes tranquillement en train de boire un « çay » à Sultanahmet ou bien encore sur un « vapur » qui navigue sur la mer de Marmara…quoi qu’il en soit profitez en bien et continuez quand cela est possible de nous faire rêver.
Amitiés
Magnifique ^^